Vivre avec le Coronavirus : René Edouard Mendis, Program associate à Social Change Factoryl , entrepreneur social et secrétaire général de Senvie Association nous parle
"Je suis René Edouard Mendis, Program associate à Social Change Factoryl , entrepreneur social et secrétaire général de Senvie Association . Je commencerai à ranconter ma vie durant la covid-19, avec cette citation d’Albert Camus : « On croit difficilement aux fléaux lorsqu’ils vous tombent sur la tête. » Oui, qui l’eut crû ? Que plus 2 milliards de personnes dans le monde dont moi, se seraient confinés et/ou limitées au maximum leur déplacement. C’est ce que je me suis attelé à faire, au début des premières nouvelles de cas positifs au Sénégal.
L’excellent article de Philippe Sansonnetti, que je conseille à tous de lire, -(https://laviedesidees.fr/Covid-19-chronique-d-une-emergence…) résume tout. Au début, j’étais un peu stressé car c’était nouveau, le changement était devenu brutal et à vrai dire, personne ne s’y était préparé. Au fur et à mesure, j’ai appris, à être résilient et à m’adapter à la situation. Au quotidien, je suis l’actualité de l’évolution de la covid-19. C’est plus facile dans ce cadre-là, dans la mesure pour laquelle je travaille (Scf) a lancé un programme réunissant plus de 3500 volontaires à travers les toutes les régions du Sénégal pour informer, sensibiliser et mobiliser leur communauté à la lutte contre covid-19.
Il est vrai que la pandémie m’a donné l’opportunité d’améliorer plusieurs aspects en ce qui me concerne notamment les interactions avec l’entourage immédiat, la famille, les proches, le renforcement de capacités et l’acquisition de savoirs, etc. La période covid-19 a permis de se repenser, et c’est à cela que j’appelle nos gouvernants, nos communautés.
L’excellent article de Philippe Sansonnetti, que je conseille à tous de lire, -(https://laviedesidees.fr/Covid-19-chronique-d-une-emergence…) résume tout. Au début, j’étais un peu stressé car c’était nouveau, le changement était devenu brutal et à vrai dire, personne ne s’y était préparé. Au fur et à mesure, j’ai appris, à être résilient et à m’adapter à la situation. Au quotidien, je suis l’actualité de l’évolution de la covid-19. C’est plus facile dans ce cadre-là, dans la mesure pour laquelle je travaille (Scf) a lancé un programme réunissant plus de 3500 volontaires à travers les toutes les régions du Sénégal pour informer, sensibiliser et mobiliser leur communauté à la lutte contre covid-19.
Il est vrai que la pandémie m’a donné l’opportunité d’améliorer plusieurs aspects en ce qui me concerne notamment les interactions avec l’entourage immédiat, la famille, les proches, le renforcement de capacités et l’acquisition de savoirs, etc. La période covid-19 a permis de se repenser, et c’est à cela que j’appelle nos gouvernants, nos communautés.
Sur le plan professionnel, c’est le télétravail qui est très enrichissant et intéressant. Sur le plan associatif, nous avons également dû nous adapter en menant des campagnes de participation de lutte contre covid-19 au Sénégal et de soutien aux plus vulnérables. A titre personnel, j’ai lancé une initiative solidaire de parrainage scolaire afin de soutenir, au minimum, 50 écoliers défavorisés de l’école primaire de Keur Madiabel (Kaolack), dans la perspective de la reprise des cours. Je m’adonne de temps en temps au micro jardinage et j’ai plus le temps, de me consacrer à une de mes activités favorites : la lecture.
Au demeurant, comment je m’organise en cette période inédite que nous vivons actuellement. J’ose vivement espérer que nous nous en sortirons, très vite. Je terminerai par cet extrait de Charles Nicolle qui fut directeur de l’Institut Pasteur de Tunis, dans Destin des maladies infectieuses (1933) : « Il y aura donc des maladies nouvelles. C’est un fait fatal. Un autre fait, aussi fatal, est que nous ne saurons jamais les dépister dès leur origine. (...) La connaissance des maladies infectieuses enseigne aux hommes qu’ils sont frères et solidaires. Nous sommes frères parce que le même danger nous menace, solidaires parce que la contagion nous vient le plus souvent de nos semblables. Nous sommes aussi, à ce point de vue, quels que soient nos sentiments vis-à-vis d’eux, solidaires des animaux, surtout des bêtes domestiques. ». Prenez soin de vous et de vos proches.
Avec toute ma considération, Edou."
Vous faites un travail remarquable M. Mendis.
RépondreSupprimerBonne continuation.